Le clavier d’un piano est constitué de touches articulées sur le châssis, lequel repose sur le plateau.

  •  Chassis de clavier : cadre en bois sur lequel reposent et s’articulent les touches dans un mouvement de « balançoire ».
    • La barre d’enfoncement supporte les pointes d’enfoncement, sur lesquelles sont positionnées des « mouches », rondelles de feutre tressé et rondelles de papier.
    • La barre de balancier supporte les pointes d’enfoncement, où sont positionnées des « mouches », rondelles de feutre tressé et rondelles de papier.
    • La barre de bout de touche, garnie d’une bande de feutre tressé
      • Les pointes d’enfoncement et de balancier ont pour rôle de guider les touches dans leurs mouvements descendant et ascendant
      • Les mouches en feutre ont pour rôle de permettre un mouvement « silencieux », les mouches de papier sont des cales permettant d’ajuster les hauteurs et profondeurs
      • La bande de feutre tressé (ou pelote) permet à la touche un contact silencieux : afin de laisser un coussin d’air ayant mission d’isolateur phonique le feutre n’est collé que sur une partie de sa surface.
  • Les touches de clavier : le premier des balanciers qui constituent l’extension des doigts du pianiste.
    • La majorité des pianos actuels comptent 88 touches, dont 52 touches blanches et 36 touches noires, réparties du  La1 au Do7 (C0 .. C8_)
    • Les touches blanches sont dites naturelles, les touches noires sont les demi-tons.
    • Les essences de bois actuellement utilisées pour la fabrication des touches : épicéa et pin.
    • Revêtement de touche :
      • Les touches blanches sont revêtues de matière synthétique de couleur blanche, il y a plusieurs décennies ce garnissage était en ivoire d’éléphant, il est possible aujourd’hui de commander un revêtement en ivoire de mammouth
      • les touches noires sont revêtues d’un moulage noir en matière synthétique, ou bois d’ ébène ou fruitier
    • Le trou médian correspond à la pointe de balancier . A cet emplacement la touche est doté d’une capsule généralement en bois dur, dont la mortaise est garnie de casimir.
    • Le début de la touche, sous la garniture blanche ou noire est constitué d’une mortaise garnie de casimir .
    • La touche est doté d’un pilote qui constitue le point de contact avec le second levier : le chevalet de mécanique
    • Sur un piano à queue :
      • Le bout de touche est garnie d’un feutre, qui permettra le contact silencieux avec le taquet d’étouffoir
      • Le bout de touche est doté d’une tige supportant l’attrape.
        • L’attrape est a une sous garniture en feutre foulé et une garniture en peau
    • Les propriétés des touches : légèreté, puissance, et résistance aux torsions liées à l’humidité relative de l’air ambiant.